Au fil des mots
Tous les poèmes que l’inspiration m’offre d’écrire sur différents thèmes...
Au-delà de l’horizon
Le nez au vent,
nous partirons tranquillement
sur les grands chemins
par un clair et beau matin.
Sans même nous retourner
nous nous laisserons porter
par l'air vif du temps
nous entraînant vers l'avant.
Marchant d'un bon pas
nous irons jusque là
où notre libre échappée
voudra bien nous mener,
Qu'importe où nous arriverons
puisqu'au-delà de la ligne d'horizon,
le ciel est notre ultime destination.
(Mai 2021) 🥾🌤
Des volontaires pour m’accompagner...? 😁
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Lumineuses esquisses
Lumière attendrie
d'un nouveau matin offert,
éphémère instant.
Ardente lumière
du soleil à son lever,
fugace beauté.
Soleil au zénith,
ciel de lumière baigné,
radieuse clarté.
Soleil descendant,
incandescente lumière,
derniers feux du jour.
Lumière de lune,
éclat de la nuit bleutée,
mystère de l'ombre.
(Février 2021)
Poème exclusivement composé de haïkus contenant tous le mot "lumière", dans l’un ou l’autre vers ☀️🪶 (le haïku, forme poétique d’origine japonaise, étant un tercet de 17 syllabes au total, se composant de vers de respectivement de d’abord 5, ensuite 7, puis à nouveau 5 syllabes, sans obligation de rimes).
Si cette composition devait être traduite en images, elle pourrait ressembler à ça... 👇
Photos de Quangpraha, Piersoneill, Rustu Bozkus, Adina Voicu et Peter Schmidt via Pixabay
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Fuite en avant
Où courons-nous comme ça
dans nos vies toujours pressées,
que poursuivons-nous ainsi
à sans cesse nous agiter,
nous interroger, nous inquiéter ?
Courons-nous derrière le temps
qui, minute après minute,
heure après heure s'égrène,
imperturbable dans son rythme
de mouvement perpétuel ?
Est-ce donc que nous espérons
tout voir, tout faire, tout vivre,
tout avoir, tout connaître
dans cette fuite en avant
qui, malgré nous souvent,
vers demain nous entraîne ?
Qu'en serait-il de l'existence
si, parvenant à son terme,
nous prenions subitement conscience
que nous l'avons seulement survolée
sans jamais s’arrêter pour profiter
de la fugacité du moment ?
Car sur les ailes du temps,
à l'aune de l'éternité
nous ne vivons qu'un instant,
infime fraction d'infinitude.
(Septembre 2019)
Interrogation personnelle sur notre rapport au temps dans un monde où tout nous pousse sans cesse à aller vite, toujours plus vite ⏳️⏱️💨🌪
... Et peut-être, aussi, une tentative d’autopersuasion ... il me faut bien le reconnaître... 😏😇
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Aux jours de claire lumière
Herbes folles et iris sauvages
s’épanouissent sur le rivage
du fleuve dont les eaux frissonnent
sous le souffle du vent qui fredonne
la vive mélodie printanière
des jours de claire lumière.
Capturé par un courant d’air,
le regard du foisonnement vert
s’écarte pour aller se poser
en flottaison sur les remous bleutés
où il se laisse emporter librement,
bercé par l’aquatique mouvement.
Puis, parvenu à la ligne d’horizon
qui achève du ciel et des flots l’union,
il s’élève vers l’infini azuréen
et, happé par des ailleurs lointains,
vogue à travers l’immensité
comme sur un océan d’éternité.
La pensée, alors, pour un instant,
s’affranchit des contraintes et tourments,
seul compte ce moment de contemplation
habité d’une multitude de sensations.
(Mai 2022)
Poème directement inspiré par la contemplation d’herbes folles et d’iris sauvages s’épanouissant au bord du Rhône (encore lui, eh oui !) et frissonnant dans le vent le jour où je suis passée par ce coin 🌱🌾💦💭🪶
Bien évidemment, je n’ai pas manqué de capturer la scène en image 📸😉😁 et la photo est à découvrir juste en dessous de cette publication sur le fil d’inspiration (article intitulé "Végétal aquatique") et à revoir ensuite dans la Galerie d’images.
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Juste après...
Un petit jour triste
s’est levé sur la ville,
gris comme les cendres
encore fumantes.
Car cette nuit,
le vaisseau de pierre,
qui veille sur la cité
depuis plus de huit siècles,
a été ravagé par les flammes,
vision apocalyptique.
Sa charpente historique,
forêt de chênes millénaires,*
a été réduite à néant
en quelques heures seulement,
et sa flèche, dentelle de pierre,
s’est effondrée, dévorée par le feu.
La cathédrale est toujours debout...
mais si fragile désormais,
elle qui semblait éternelle.
Dans nos cœurs pleins de larmes
naît espoir immense déjà,
de la voir reconstruite.
16 avril 2019
Poème écrit le lendemain du terrible incendie qui a ravagé la toiture, la flèche et la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris ⛪️🔥😰
Cinq ans plus tard, la recontruction est en cours et la cathédrale devrait être rendue au culte et rouverte aux visites à la fin de l’année (selon les dernières informations et les promesses).
(*) La charpente de Notre Dame de Paris était constituée de 1300 grands chênes et datait des 12ème et 13ème siècles. Elle a malheureusement été réduite en cendres 😥
La construction de la cathédrale elle-même a débuté en 1163 et s’est achevée en 1345.
Notre-Dame avant l’incendie d’avril 2019, par National Geographic (à gauche) et Waldo Miguez (via Pixabay, à droite)
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