Lamento du vent
Sous l’astre opalescent
au disque flou pâlissant,
le lamento du vent
dans la nuit bruissant,
Par le souffle bercé
d’un mystère attendri,
comme le velours lissé
de l’obscurité assoupie
sous la lune amie.
Les souvenirs abondent
quand le ciel se fait sombre,
pensées vaines et moribondes
miment la danse des ombres.
Mais tristesse trépasse
quand un ange, aérien, passe
de son vol éthéré, fugace.
Septembre 2022
S’il est rare que j’écrive vraiment sombre ou tragique (encore que cela puisse m’arriver pour certains thèmes, mais ce n’est pas l’essentiel de ma poésie), en revanche j’ai la plume facilement mélancolique.
Ce qui, au fond, correspond pleinement à ma personnalité, mon âme trouvant dans une sorte de langueur (qui peut être très douce!) un certain apaisement, car à ces moments-là le tourbillon qui agite mon esprit se calme... un peu.
Ce poème est un des exemples récents de l’expression mélancolique qui me caractérise parfois.
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