Octobre s’en va
Un vent froid souffle dans la vallée,
sous la lumière maussade
du ciel peinturluré de gris,
les arbres perdent leurs feuilles…
Octobre inexorablement s’en va
emportant avec lui les dernières douceurs,
novembre inéluctablement s’en vient
comme un prélude aux premiers frimas.
À l’heure où, si tôt déjà, le jour s’ombre, (*)
la pensée de toi, mon Amour, me prend,
nimbée d’une bienheureuse mélancolie,
et, sans tristesse aucune pourtant,
je me laisse aller à la rêverie
sur la mélodie d’une averse automnale.
Ton sourire s’esquisse tendrement
sur l’écran de mes paupières closes,
il est mon soleil, ma chaleur,
ton amour enlace mon cœur,
il est ma force, ma raison.
Octobre 2024, réécriture d’un poème écrit en 2017, à mes débuts dans la poésie 🪶🍂
(*) Utilisation pronominale du verbe “ombrer”
non homologuée par l’Académie Française.
Mais la licence poétique permet quelques libertés! 😇😁
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