Sur le point d’orgue
~ Sérénade imaginaire ~
Mélodie d’un piano dans la nuit
Qui, éthérée, glisse sans bruit,
Harmonies tendrement apaisantes
À la faveur d’une rêverie naissante,
Arpèges d’une guitare dans le soir
Épousant des ténèbres le noir
Venu du lointain des univers
Pour s’unir intimement à la terre,
Longues variations d’un violon
Résonnant symphonique et profond
Sous la clarté d’une lune argentée,
Discrète parure de l’obscurité.
Par cette douce musique bercée
Une plume caresse le papier
Où elle esquisse les mots du coeur
Soulagé de ses inutiles peurs,
Délivré de sa morne langueur,
Libéré de ses douloureux pleurs.
Dernières notes en d’ultimes accords posées,
La sérénade imaginaire est terminée,
Le poème sur le point d’orgue achevé.
Juillet 2022
* Le point d’orgue est un signe musical inscrit sur la partition pour indiquer le prolongement d’une note ou d’un silence, à la convenance de l’interprète ou du chef d’orchestre / de choeur.
Matérialisé par un point surmonté d’un arc de cercle horizontal, il peut se trouver à la fin du morceau (dans ce cas on l’appelle aussi "point d’arrêt") mais également à la fin d’une mesure dans le déroulement de la composition.
Comme j’écris toujours en écoutant de la musique et que les instruments cités dans ce poème (violon, piano, guitare) font indirectement partie intégrante de ma vie, il fallait tôt ou tard que ça m’inspire une variation poétique !
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